samedi 27 juin 2009

Où il est question de la meilleure façon de passer une soirée émouvante

Raison et sentiments


Mini-série réalisée en 2008 de John Alexander pour la BBC.


En Angleterre, vers 1810. Monsieur Dashwood meurt, laissant sa propriété du Sussex à son fils aîné. La femme de ce dernier le pousse à ne rien léguer à sa belle-mère et à ses trois demi-soeurs. Les deux filles les plus âgées, Elinor la raisonnable et Marianne la passionnée, se retrouvent en difficulté. Sans fortune, elles n'ont plus grand intérêt sur le marché du mariage. (programme-tv.net)
...
Hier soir, je m'étais réservée une petite soirée Jane Austen. Je me suis glissée avec joie dans un plaid, je me suis préparée un bon repas et au programme, j'avais prévu : Raison et sentiments version BBC 2008 ainsi que Lost in Austen (je vous en parle dans la journée ... Promis).
J'ai passé un très bon moment avec ce beau film. Il est vrai qu'il n'a pas égalé dans mon coeur la version d'Emma Thompson (j'en parle ici) qui, pour moi, possède cette ambiance anglaise inégalée, cette interprétation si juste et sublime. Mais bon, revenons à la version 2008 et parlons du choix des acteurs.
Même si Emma Thompson est MON Elinor et Kate Winslet, MA Marianne, je dois avouer que le choix des actrices pour la version 2008 est vraiment bon. Hattie Morahan est une Elinor sensible, d'une beauté discrète, toute en retenue, elle correspond vraiment bien à l'idée qu'on peut se faire d'Elinor Dashwood. Quant à Charity Wakefield, c'est une Marianne plus que convaincante. Peut-être pas assez passionnée à mon goût, mais vraie, humaine et bouleversante.
Ce film nous offre un Edward Ferrars très séduisant et attirant, plus exalté que dans la version 1995 (il faut bien avouer que Dan Stevens est charmant!). Mais est-ce vraiment ainsi que ce personnage est traité dans le roman? Je crois me souvenir que ce cher Edward est plus un modèle de sincérité, de gentillesse, d'intégrité qu'un fantasme féminin. Donc un Edward superbe, un jeu d'acteur parfait, mais ne correspondant pas vraiment à l'Edward de Jane Austen. Passons à ce cher colonel Brandon qui est, comme pour beaucoup, mon personnage préféré. L'acteur choisi est tout simplement superbe. Je n'ai rien à dire à part ça. David Morrisey égale Alan Rickman. Tous les deux sont des hommes d'âge mûr, d'une beauté élégante et touchante. Ils ont ce je-ne-sais-quoi dans les yeux qui remplace n'importe quel mot. Terminons enfin cette rapide analyse des personnages avec Mrs Dashwood. Janet McTeer l'incarne très bien. C'est une belle femme aux yeux expressifs et très parlants. Plus présente dans cette version que dans l'ancienne. Une bien belle maman pour les soeurs Dashwood.

L'histoire en elle-même est très bien traitée et, il me semble, fidèle au roman. Grâce au format de cette adaptation (3 fois 50 min), plusieurs scènes qui avaient été enlevées dans la version 1995 sont présentes ici (comme celle du duel ou encore le passage où Willoughby s'explique auprès d'Elinor lors de la maladie de Marianne). Mais c'est vrai que certaines libertés ont été prises et parfois, ce n'est pas forcèment très judicieux. Par exemple, la fameuse rencontre de Marianne et Willoughby. Pourquoi diable Marianne tombe t-elle ainsi? Le roman raconte bien que Marianne court sous la pluie et trèbuche de la façon la plus romantique qui soit. Cette scène est très faite dans la version 1995. Dans celle que je vous présente aujourd'hui, Marianne ne court pas. Elle tombe d'une falaise alors qu'elle s'y tient debout. J'ai trouvé cette scène moyenne. La relation entre Marianne et Willoughby est de toute manière assez différente par rapport à celle du roman. Leur amour commun pour la littérature et la poésie n'est pas assez traité. Alors que c'est ce qui fait la beauté de leur relation. Par contre, il s'attarde plus sur la relation de Marianne avec le colonel Brandon qui, même si par ce fait ils se détachent du roman, n'est pas pour me déplaire. Car à vrai dire, j'ai toujours été frustrée de la rapidité avec laquelle Jane Austen bouclait leur histoire d'amour. Je sais que ce n'est pas dans le roman, mais la scène où Marianne dit à Elinor qu'elle est amoureuse du colonel Brandon m'a ravie. Maintenant, je sais que Marianne aime vraiment Brandon. C'est mon coeur de midinette qui parle.
Bon, je ne vais pas continuer à écrire des tartines ... Vous aurez compris que la version 1995 m'a plus séduite que cette dernière, mais qu'elle possède tout de même beaucoup de qualités. Les deux sont à regarder. Celle de 1995 pour son ambiance parfaitement austenienne, son interprétation magnifique et celle de 2008 pour les centaines de petits détails qui n'ont pu être traité dans l'ancienne version. Et puis, qu'importe la version, vous retrouverez dans les deux cette si sublime histoire écrite par notre Jane. Vous retrouverez ces paysages magnifiques anglais, ces costumes, ce langage, cette ambiance ... Tout ce qu'on aime quoi!

(Sources images : Amazon.fr ; telecablesat.fr ; zakath-nath.joueb.com ; toutela télé.com)

samedi 20 juin 2009

De natura rerum

Le monde perdu
Sir Arthur Conan Doyle
Défi Au délà des mots 2008/2009
Hachette, 1934.
(Edition récente : Le livre de poche, 2007)


Edouard Malone, pour séduire la belle et romanesque Gladys, se lance dans une mission périlleuse organisée part le terrible Pr Challenger. Ce dernier affirme connaître un haut plateau d'Amérique du Sud où vivent de nombreuses espèces datant de l'époque jurassique. S'étant heurté aux moqueries de ses collègues chercheurs, Challenger se promet de démontrer l'existence de ce lieu incroyable. Malone et ses compagnons se lancent corps et âme dans l'expérience la plus fabuleuse de leur vie.

Il y a environ un an, un jour où j'étais malade et clouée sur mon canapé, je suis tombée sur le vieux film de 1960 adapté du célèbre roman de Conan Doyle. J'en garde un très bon souvenir. J'ai passé des moments très agréables. J'ai ri des effets spéciaux de l'époque, mais aussi, j'ai frissonné pour l'équipe du Pr Challenger. Je m'étais donc dit qu'un jour je me plongerai, comme un enfant en quête de sensations fortes, dans le roman de Sir Conan Doyle. J'ai eu la chance de trouver le vieille édition des années 30 pour une bouchée de pain dans un vide-grenier. Le contact de ce livre aux odeurs anciennes et aux pages jaunies a renforcé indéniablement le plaisir de ma lecture. Car oui, j'ai aimé. Le film des années 60 n'a en réalité presque rien à voir avec le roman. Ils n'ont en commun que le titre. J'avais aimé le film et pourtant, la vraie histoire, celle de Conan Doyle, est bien meilleure. C'est un roman qu'il faut, à mon sens, glisser dans toutes les jeunes mains. Je crois que lire ce roman enfant ou adolescent doit être un vrai régal!
L'aventure est rondement bien menée. Chaque page apporte son lot de suspense, d'horreurs (Aaah! Ces hommes-singes .... bbrrrr!!), de révélations. Un vrai bon roman d'aventures. J'ai beaucoup aimé le dernier chapitre où l'on assiste à la conférence donnée par Challenger au retour de sa mission. On s'imagine parfaitement dans cette Angleterre puritaine dans un amphithéâtre entouré de savants, de chercheurs, ... Superbe!

Bref! Un bon petit moment, un livre qui se lit vite, bien et que je conseille à tous les enfants, aux adolescents et aux adultes de tous âges.

" Et d'abord, je crois que mon idéal ne parlerait pas ainsi. Je l'imagine plus raide, moins prompt à se plier aux caprices d'une petite sotte. Par-dessus tout, ce serait un homme d'action; il chercherait le risque et la prouesse; il saurait regarder la mort en face. J'aimerai en lui non pas lui-même, mais sa gloire, pour ce qui en jaillirait sur moi. Pensez à Richard Burton, qui découvrit le Tanganyika : l'histoire de sa vie écrite par sa femme m'aide tellement à comprendre l'amour qu'elle avait pour lui! Et lady Stanley! Avez-vous lu l'admirable dernier chapitre du livre qu'elle a consacré à son mari? Voilà l'espèce d'homme qu'une femme peut adorer de toute son âme; car elle s'en trouve, aux yeux du monde, non pas diminuée, mais grandie, comme l'inspiratrice de nobles gestes."

(Le monde perdu, 1934, p10) (Source image : delartsurlaplanche.com)

vendredi 19 juin 2009

Des dangers de lire trop de romans

Northanger Abbey

Film de Jon Jones d'après Jane Austen ITV 2007.
Avec Felicity Jones, William Beck, JJ Field.

La jeune et innocente Catherine Morland vit à la campagne dans un monde imaginaire nourri de romans gothiques. Elle est invitée à séjourner à Bath, ville thermale prisée par la bourgeoisie, pour faire son apprentissage du monde. Catherine rencontre l'hypocrite Isabella Thorpe, l'impétueux John Thorpe et le charmant Henry Tilney. Le temps passe et elle pense de plus en plus à Henry. Un jour, le général Tinley emmène Catherine visiter leur vieille demeure, Northanger Abbey...
Je viens de passer un superbe moment! Quelle bonheur de plonger dans l'univers si passionnnant de notre Jane. J'avais vraiment adoré le roman Northanger Abbey qui fut pour moi un petit bonbon, une douceur, un régal de chaque instant. J'ai aimé la naïveté et la simplicité de Catherine Morland, j'ai voulu arraché les yeux d'Isabella et de son imbécile de frère, je suis tombée amoureuse de Mr Tilney, j'ai tremblé lorsque Catherine lit les pages des Mystères d'Udolphe, j'ai ri de son imagination un peu trop débordante … bref! Du bonheur à l'état pur!
J'ai été ravie de me plonger dans cette adaptation. J'ai vraiment aimé. L'actrice incarnant Catherine est tout simplement parfaite. Sa spontanéité, sa simplicité, son innocence sont vraiment bien mis en scène. Elle a quelque chose dans le sourire et dans le regard qui nous la rend tout de suite attachante. Pour moi, c'est LA Catherine Morland que j'ai imaginé durant ma lecture. Mr Tinley est également très juste. Sans être beau, il a un je-ne-sais-quoi qui le rend séduisant, agréable, plaisant. J'ai ressenti toutes les sensations que j'avais déjà eu à la lecture du roman de Jane Austen. J'ai haï les mêmes personnages, j'ai aimé les mêmes ambiances. Bref! Un magnifique moment! Même si le film est résumé et que certains détails (assez infimes) ont été modifiés, on a la sensation de relire le roman tant tout est bien construit et étudié. Les scènes de lecture de Catherine sont croustillantes, l'ambiance gothique de l'abbaye de Northanger magiques et les échanges entre Catherine et Henry superbes. J'ai pleuré lors de leur dispute, mais aussi lorsque Eleanor renvoie Catherine chez elle durant la nuit. Des scènes magnifiques et touchantes.
Jane Austen a un effet addictif. Plus on la lit et entre dans son monde, son univers, à travers ses romans (surtout!!), mais aussi les adaptations qui ont été réalisés, plus on l'aime, la vénère et plus on veut connaître le reste de son oeuvre.
Je vous conseille 100 fois de vous précipiter sur ce film magnifique et surtout, sur ce sublime roman qu'est Northanger abbey. (Sources images :internetlangokban.blog.hu ; thelitconnection.wordpress ; tvo.org ; sophieisgod.livejournal.com)

mardi 16 juin 2009

Inch'Allah ....

Au pays
Tahar Ben Jelloun


NRF, Gallimard, 2009.

A quelques mois de la retraite, mohamed n'a aucune envie de quitter l'atelier où il a travaillé presque toute sa vie depuis qu'il est parti du bled. Afin de chasser le malaise diffus qui l'envahit, il s'interroge sur lui-même avec simplicité et humilité. Il pense à son amour profond pour l'islam, dont il n'aime pas les dérives fanatiques ; il se désole de voir ses enfants si éloignés de leurs racines marocaines; il réalise surtout à quel point la retraite est pour lui le plus grand malheur de son existence. Un matin, il prend la route de son village natal, décidé à construire une immense maison qui accueillera tous ses enfants. Un retour " au pays" qui sera loin de ressembler à ce qu'il imaginait.

Je suis un peu sceptique. Certes, c'est un beau roman. Tahar Ben Jelloun a une écriture très simple et poétique qui est agréable à lire. J'ai trouvé l'histoire de Mohamed très touchante. J'ai compris encore mieux la grande difficulté des personnes qui vivent loin de leur pays, de leur racine, de leur histoire. Certains passages m'ont vraiment touchée, même parfois alertée. J'ai compris les questionnements de Mohamed, mais j'ai aussi soutenu le désir d'indépendance et de liberté de ses enfants. Bref! Ce livre est touchant, et assez nécessaire pour comprendre et respecter. Et pourtant, je vais mettre un bémol à cette critique. Comme je l'ai dit, le fond est beau et indispensable, mais par moment, la forme m'a gênée. Alors que ce roman parle des sentiments profond et intime de Mohamed, nous avons l'impression de n'être que spectateur passif, simple lecteur. Il n'y a pas cette petite étincelle qui nous fait rentrer littéralement dans le roman, qui nous fait oublier où et qui nous sommes. Le roman est court, va vite (trop vite) et bien que l'on aime Mohamed, j'ai l'impression qu'il est passé une seconde dans ma vie et que voilà ... pof ... fin de l'histoire! C'est une sensation étrange, car j'ai été pourtant très touché par son histoire. On ne peut pas tout expliquer!!

Un roman à lire tout de même. Je le recommande chaudement malgré tout. Une belle leçon de tolérance et de courage.

"Il avait gardé de son arrivée en France des images encore précises aujourd'hui, des murs gris presque noirs, des visages fermés, une foule dense qui marchait vite et ne disait rien, une odeur étrange de poussière et de mauvais parfum. Des gens de couleur balayaient les rues et les couloirs du métro. Des gens riches, d'autres apparemment moins riches mais tous dans des voitures presque neuves. De grands panneaux publicitaires exhibant des femmes peu vêtues, sur d'autres des animaux vantant la qualité de machines à laver le linge. Il ne comprenaient pas ce que venaient faire ici des chiens et des chats."

(Au pays, Tahar Ben Jelloun, NRF, p111)(Source image : routard.com)

mardi 9 juin 2009

L'histoire d'un malentendu

A la recherche du temps perdu Tome 3
Le côté de Guermantes
Marcel Proust Livre de poche, 2008.

Avec ses parents, le narrateur a déménagé dans un nouvel appartement qui est une dépendance de l'hôtel de Guermantes : sa vie se trouve tournée vers la duchesse, et c'est précisément parce qu'il perçoit chez elle une sorte d'irritation à son égard qu'il gagne Doncières pour demander à son ami Saint-Loup d'intercéder en sa faveur auprès de sa tante. Mais il fréquente aussi le salon de la marquise de Villeparisis, et cette vie désormais mondaine ne sera que renforcée par la disparition de sa grand-mère et l'absence de ses parents partis pour Combray : son éducation est achevée.
On a pu voir dans ce Côté de Guermantes paru en deux volumes en 1920, puis l'année suivante, un roman de transition simplement dévolu à l'évocation des salons. Mais la transition, sans doute, est ailleurs : dans le passage de l'adolescence à l'âge adulte qui permet au héros de faire son entrée dans une nouvelle société, et au romancier de s'attacher à la "poésie du snobisme". "Je n'en ai parlé, dit-il à son ami Léon Daudet, avec le ton dégagé de l'homme du monde, mais avec le ton émerveillé de quelqu'un pour qui ce serait très loin."

Et voilà! Le troisième tome d'A la recherche du temps perdu m'a révélé ses secrets (enfin, ceux que l'on voit à la première lecture, car Proust ne montre pas tous ses mystères d'un coup! Le coquin!).

Je suis toujours amoureuse de mon Marcel. Certes, il m'a encore faite parfois souffrir, ennuyée même, mais comme dans toute passion, je me suis vite réconciliée corps et âme avec mon petit Proust. Cet écrivain a un don. Celui de nous faire oublier les quelques pages un peu dures que nous lisons grâce à un seul mot, à une sensation, à une image. Sa plume est si douce, si délicate, si drôle aussi, si croustillante que l'on ne peut pas lui en vouloir d'être parfois trop descriptif.

J'ai eu pourtant un peu de mal à démarer ma lecture. Pas à cause de Marcel, non. Mais vu que La recherche est un texte riche, il nous accapare pleinement. Si notre esprit est pris par des préoccupations familiales, professionnelles ou autre, Proust risque de ne pas apprécier et de nous le faire payer durement. C'est pour cela que le début de ma lecture fut un peu difficile. Mais après quelques pages, j'ai embarqué tête la première dans ce texte fabuleux. Quelle poésie, quelle grâce, quelle ironie! Après avoir tourné en dérision le milieu bourgeois dans le tome 1, Proust se penche ici sur l'aristocratie ... et c'est délicieux! Sa critique est fine, parfaite, pleine de sous-entendus. Un régal!

La scène de fin m'a laissée immobile pendant plusieurs secondes. Elle résume à elle seule tout l'histoire.

Bon! A part vous redire de prendre votre courage à deux mains et de vous précipiter sur Proust, je ne vois pas quoi ajouter .... donc ... point final.

"Malgré cela il faut se rappeler que l'opinion que nous avons les uns les autres, les rapports d'amitié, de famille, n'ont rien de fixe qu'en apparence, mais sont aussi extrêmement mobiles que la mer. De là tant de bruits de divorce entre des époux qui semblaient si parfaitement unis et qui, bientôt après, parlent tendrement l'un de l'autre; tant d'infamies dites par un ami sur un ami dont nous le croyions inséparable et avec qui nous le retrouvons réconcilié avant que nous ayons eu le temps de revenir de notre surprise; tant de renversements d'alliances en si peu de temps, entre les peuples."
(Le côté de Guermantes
, Marcel Proust, Livre de poche, p308)


(Source image : doudou.gheerbrant.com. Jean Béraud, Une soirée, musée d’Orsay)

Quelle héroine de Jane Austen êtes vous?

Le lien de ce test assez tentant (avouons-le) passe de blog en blog en ce moment. Forcément, je suis tombée dessus et forcément, je l'ai fait. Et je suis (roulement de tambour):

Je dois avouer être plutôt heureuse. Même si je me sens plus proche d'Elisabeth Bennett (Orgueil et préjugés) que de Marianne Dashwood (Raison et sentiment), j'ai tout de même une petite faiblesse pour cette héroine magnifique. Qui n'a pas tremblé en entendant Marianne hurler ses émotions, ses passions, son amour pour les livres et la musique? Je lui ressemble pour ce côté spontané, romanesque, passionné, fougueux, qui ne se lasse jamais de parler de ses idées et de ses sentiments. Par contre, je ne suis pas si naïve ni si rêveuse. Moi, j'ai tout de suite préféré le colonel Brandon à Willoughby. J'aime le calme, la sérénité d'esprit, la confiance, l'assurance de pouvoir toujours compter sur quelqu'un.
En quelques mots, je suis ravie de voir que je rentre dans une catégorie de femme passionnée, mais je suis nettement plus tempérée que Marianne (qui a fini par m'exaspérer vers le milieu du roman à cause de son incapacité à se consoler de son chagrin d'amour). Pour moi, la meilleure reste Elizabeth Bennett qui mêle bien ce côté à la fois naturel, fougueux et exalté, à un tempérament sage, posé et doux.
Si vous voulez tenter l'expérience, c'est ici.


(Source image radiotimes.com)

vendredi 5 juin 2009

Scoop : Fashion est Faaaabuleuse!!

J'ai eu une belle surprise dans ma boîte aux lettres hier ... Un cadeau! Oui, oui, je vous assure. Et un très beau cadeau en plus!
Déjà, rappelez-vous! J'ai participé au superbe Fashion Klassik list l'année dernière. J'en garde un réel et sincère bon souvenir. Je me revois bouleversée devant Orgueil et préjugés, passionnée près de Fabrice del Dongo, tremblante avec Marie-Antoinette, mais aussi émue par le petit Oliver Twist et enfin, romanesque et éperdue d'amour au côté de Scarlett O'Hara. Fashion avait promis un petit cadeau à ceux qui finiraient le challenge dans les temps. Même si ce n'est pas l'appat du gain qui m'a décidée à faire ce défi, je dois admettre que je suis ravie.
Fashion m'a envoyée un petit sac merveilleux, ainsi qu'une pochette (je suis fan!!) pour glisser mon roman du moment avant de le mettre dans mon sac à main. C'est THE sac magnifique! Et puis, il y a eu aussi le déliceux chocolat à la menthe qui est déjà presque mort ...
Un ENORME merci belle Fashion pour ta patience, ta passion et ta gentillesse. Tu es un amour!!


La photo très prochainement quand Romanzo retrouvera le câble de l'appareil photo. Elle est prise mais pas enregistrée dans monsieur Ordi.