dimanche 27 mars 2011

Nostalgie quand tu nous tiens ...


Je viens de faire un bon de 10 ans en arrière ... et ça fait un bien fou!
Pour une fois, cet après-midi, j'ai allumé la télé. Je suis tombée pile au début d'un téléfilm en 2 parties : Les brumes d'Avalon d'Uli Edel (2001), l'adaptation des Dames du lac de Marion Zimmer Bradley. J'ai prié pour que mon Romanzino soit sage durant les 3 prochaines heures (et c'est ce qu'il a fait) et je me suis laissée bercer par cette si belle histoire.

Je me suis revue il y a 10 ans, lycéenne, dévorant avidement les 3 tomes des Dames du lac. J'ai retrouvé la touchante et si humaine Morgane, la troublante Viviane, Guenièvre la torturée et toutes ces autres femmes qui composent cette fabuleuse légende.
Je ne peux pas dire réellement si cette adaptation est fidèle car ma lecture remonte à trop longtemps. Mais j'ai retrouvé l'ambiance, la tristesse, la fatalité, la passion, j'ai retrouvé les personnages que j'ai aimé ou détesté. J'ai fait un plongeon dans mes souvenirs de lecture et c'était délicieux!
J'avais déjà déclaré ma flamme à Marion Zimmer Bradley ICI, donc c'est inutile que je m'épanche ici aussi. Mais j'avais envie de vous faire partager ma joie de redécouvrir cette histoire que je conseille à tous de lire ...
J'ai passé un bien agréable moment à regarder cette adaptation. L'émotion est restée intacte!

Il faut vraiment que je relise les romans!

(Sources images : ozap.com ; karminette.easyforum.fr ; ...)

samedi 26 mars 2011

Mon Salon du livre à moi!

Vu que la récente naissance de mon Romanzino ne m'a pas permise d'aller au Salon du livre de Paris cette année (alors que j'y vais tous les ans depuis 2007), j'ai décidé ce matin de me venger et de me faire comme même des cadeaux. J'ai filé, avec mon Bout'de'chou, dans la grande librairie du coin et je me suis offert 3 romans que je voulais depuis un bout de temps.

La promenade au phare de Virginia Woolf : Ma première (et unique) lecture de Virginia Woolf (Mrs Dalloway) fut assez partagée. J'y avais trouvé de magnifiques phrases, une sublime plume, une sensibilité prenante, mais je m'y étais un peu paumée. Je ne m'avoue pas vaincue. Je suis décidée à relire Virginia Woolf. C'est pour cela que je me suis offerte La promenade au phare, le roman qui m'attire le plus de cette écrivain.



- Gatsby le magnifique de F.S Fitzgerald : J'ai envie de combler depuis quelques temps mon inculture totale en littérature classique américaine. Celui-là me fait de l'oeil depuis un bon bout de temps.
- Bellefleur de J.C Oates : Je ne connais pas cette plume de la littérature américaine qui pourtant réunit de nombreux adeptes. Je suis tombée (par hasard) sur cette belle édition et j'ai craqué. J'ai entendu dire que ce roman était un peu complexe et étrange, mais malgré ça, j'ai envie de me plonger dans cette histoire gothique où se mêlent ambiances noires et secrets de famille.

Voilà les achats d'une jeune maman toujours accro aux livres!!

mardi 22 mars 2011

Au coin de la rue ...

Le gentil petit diable et autres contes de la rue Broca
Pierre Gripari

Folio junior, 1982.

Dans cette 2nde et dernière série des Contes de la rue Broca, Monsieur Pierre va raconter aux enfants de Papa Saïd des histoires très très vraies et très très sérieuses.
Celle du petit diable qui faisait le désespoir de sa famille parce qu'il voulait être gentil.
Celle de l'avare qui aimait tellement son argent qu'il ne s'apercevait même pas qu'il était mort.
Celle du prince qui épousa la sirène, celle du petit cochon qui avala l'étoile polaire, et celle enfin du jeune nigaud qui alla chercher "je ne sais quoi", le rapporta, le partagea et rendit tout le monde heureux.


Pierre Gripari nous offre des petits contes plein de bonne humeur. Simples, courts, sans prétention, ces histoires nous emménent en enfer, à l"heure de la création du monde, sous la mer, ... Pierre Gripari nous prend par la main et on le suit. Ce ne sont pas les plus beaux, ni les plus drôles ou les plus émouvants contes que j'ai lu, mais ils sont touchants et très agréables à lire. Mon préféré est Je-ne-sais-qui, je-ne-sais-quoi. J'ai trouvé ce conte très intelligent et malin. Sous une apparente simplicité, Pierre Gripari nous apprend que nous avons tous le droit de choisir notre vie, que nous sommes tous libres et que le Bien et le Mal ne sont pas figés. On peut faire des erreurs et être pourtant quelqu'un de bien ... et vice versa.

Des petits contes agréables à lire ... A découvrir!

" Il était une fois un riche marchand qui avait trois fils : les deux premiers étaient intelligents, et le troisième idiot - mais tellement idiot qu'on l'appelait Manque-de-chance. Chaque fois qu'il portait quelque chose, il le laissait tomber. Chaque fois qu'il ouvrait la bouche, il disait une sottise. Chaque fois qu'il prenait un outil, il faisait un malheur. Et les gens du pays, qui le conaissaient bien, préféraient le nourrir gratis, plutôt que le laisser toucher à quoi que ce soit. "

(Je-ne-sais-qui,je-ne-sais-quoi, Les contes de la rue Broca, folio junior, 1982, p96)

(Source image : mediatheque-poissy.fr)

dimanche 20 mars 2011

" Qu'on lui coupe la tête!"

Marie Stuart
Stefan Zweig

Le livre de poche, 2001.

Reine d'Ecosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Ecosse et épouse lord Darnley avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Elisabeth Ier, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique ...
Sur cette figure fascinante et controversée de l'histoire britannique, Stefan Zweig, le biographe de Marie-Antoinette, a mené une enquête rigoureuse. Ce récit passionné et critique nous la restitue avec ses ombres et ses lumières, ses faiblesses et sa grandeur.

Zweig est une valeur sûre. Même si j'ai une large préférence pour ses romans, j'aime bien parfois le retrouver avec ses biographies. J'avais beaucoup aimé Marie-Antoinette, j'ai également beaucoup apprécié Marie Stuart.

De cette femme autant dire que j'ignorais absolument tout. A part une vague idée du contexte historique, j'ai ouvert ce roman sans idées précises de ce qui s'y trouvait. Je me suis retrouvée plongée au début de la Renaissance, dans cette période trouble des guerres de religions, à l'époque de la triste et célébre Saint Barthélémy française (ça m'a rappelé l'ambiance du geniallissime La reine Margot de Dumas). Nous sommes en Ecosse et Marie Stuart devient reine alors qu'elle n'a que 6 jours. Commence alors une histoire passionnante. L'Histoire (avec un grand H) regorge de scénarii bouleversants. Celui de Marie Stuart est un vrai drame théâtral. Haine, jalousie, intrigue amoureuse, ambition, pouvoir, trahison. Tout y est!

Marie Stuart n'est pas très attachante. On l'admire dans une certaine mesure (surtout au moment de sa chute finale), mais elle reste un personnage assez étrange, paradoxale. J'ai eu beaucoup de mal à la cerner. Quant à la reine Elisabeth, j'ai aimé voir ce si grand personnage prendre vie devant mes yeux. Elle m'a intimidée, fascinée, impressionnée.

J'aime les romans historiques. J'aime cette sensation d'apprendre des choses tout en parcourant un récit génial et palpitant. Quand en plus le roman est écrit par un géni comme Zweig, tout est dit.

Je vous conseille fortement les biographies de Zweig. J'ai préféré Marie-Antoinette (sûrement parce qu'il traite de notre Histoire), mais Marie Stuart est également palpitant. Si vous voulez un roman intelligent, agréable, instructif, passionnant, facile à lire, alors lisez Marie Stuart. Si vous voulez lire une plume magnifique, sensible, profondément humaine, alors lisez Zweig (c'est un ordre ... et ce n'est pas négociable!).

" A l'âge de six jours Marie Stuart est reine d'Ecosse : dès le commencement de sa vie s'accomplit la loi de son destin qui veut qu'elle reçoive tout trop tôt de la fortune pour pouvoir en jouir consciemment. Lorsqu'elle vient au monde au château de Linlithgow, en ce sombre jour de décembre 1542, son père Jacques V agonise dans un château voisin, à Falkland ; il n'a que trente et un ans et cependant il est déjà écrasé par la vie, las de la lutte, las de la couronne. "

(Marie Stuart, Zweig, Livre de poche, 2001, p17)

(Source image : guide-site-touristique.com)

samedi 19 mars 2011

Des petits plaisirs ...

Et oui! Je suis toujours vivante! Je n'ai pas été engloutie par le petit Romanzino! Je vais même plutôt bien. La vie suit son cours et pour le moment, tout roule (je croise les doigts). A mon bonheur immense d'être devenue maman se rajoute la joie de continuer de lire. J'avais très peur de ne plus avoir le temps ou même pire de ne plus avoir l'envie. Heureusement, la passion est toujours là, toujours aussi forte et prenante (comment ai-je pu douter?). Je lui accorde bien entendu moins de temps, mais chaque jour je lis quelques pages voire même quelques chapitres. Petit instant rien qu'à moi, de détente absolue. C'est fou comme cela fait du bien! Sachant que c'est du temps qui est compté (même si j'ai un loulou adorable, les têtées reviennent vite!!), j'apprécie d'autant plus ces moments de lecture. Je découvre une nouvelle façon de lire plus brève certes, mais plus intense, plus passionnée ... une relation d'amants secrets qui comptent leurs courts moments de rencontre!
Dans le tourbillon de la maternité, je me suis fait un petit plaisir. J'ai pris 3 romans chez le bouquiniste de ma ville ... et ça, ça fait du bien aussi (je me venge de ne pas pouvoir aller au Salon du livre cette année ...).
- Précoce automne de Louis Bromfield : Je n'ai jamais lu cet auteur et pourtant, j'ai déjà 2 romans de lui dans ma bibliothèque (Emprise et La colline aux cyprès). C'est un écrivain qui m'attire beaucoup, j'ai vu ce roman dans une magnifique et romantique édition, j'ai craqué.

- Intempéries de Rosamond Lehman : Dans la même édition que Précoce automne, j'ai trouvé ce roman de Rosamond Lehman. C'est la suite du si touchant L'invitation à la valse.

- La chatte de Colette : Honte à moi l'ex-étudiante en Lettres, je n'ai jamais lu Colette. J'ai depuis quelques temps l'envie de combler ce manque. Je me suis donc offert La chatte.

Voilà, quelques petits cadeaux qui me changent des doudous et de la layette ... Même si c'est agréable aussi!

mardi 1 mars 2011

Un petit lecteur vient de naître

ça y est!
Je suis maman d'un petit bonhomme depuis jeudi dernier, le 24 février! Tout le monde se porte à merveille. Je suis aux anges, Romanzo aussi ...
Petit Romanzino est adorable.
Je prends le temps de caler notre petite vie à 3 et je vous reviens ...


Bisous et à très vite!
(Source image : album-photo.geo.fr)