jeudi 26 mai 2011

Lâcher prise!

L'assassin royal Tome 3
La nef du crépuscule
Robin Hobb

France loisirs, Piment, 2006.

Dans le château de Castelcerf, la lutte pour la succession du vieux roi Subtil est ouverte. Le prince héritier, Vérité, consacre ses forces à éloigner les pirates rouges. Son frère, le prince Royal, cherche à l'éliminer à son profit. Mais dans sa conquête du trône, il doit affronter le courageux Fitz, la reine et le maître assassin qui connaît tout de l'âme humaine. Leur loyauté au prince Vérité suffira-t-elle à sauver le royaume des Six-Duchés?

Je viens de refermer le troisième tome des aventures de Fitz et je suis toujours aussi emballée. Ce roman n'a rien à envier aux deux premiers : aventure, émotion, suspense, les mêmes ingrédients sont au rendez-vous sans jamais, pour autant, tomber dans la répétition. Par contre, moi, je vais être brève car je risque de tomber en plein dedans.
Vérité m'a manquée dans ce tome. Ce personnage charismatique part de Castelcerf et j'ai ressenti cruellement son absence ... tout comme Fitz. Je déteste Royal (bien que je trouve ce personnage fascinant. Il est si bien décrit par l'auteur que je ne peux m'empêcher de le voir se dandiner devant mes yeux!). Kettricken, Patience, Brodette, le fou, Burrich, Umbre, Subtil (comme il m'a fait de la peine), tous ces personnages me ravissent. Je les vois bouger et parler comme s'ils vivaient réellement. Je vois Castelcerf, je vois le château, ses écuries, ses couloirs, la chambre de Fitz, la cachette d'Umbre, je ressens l'Art et le Vif, ... Une vraie lecture-immersion.
Un troisième tome toujours aussi intelligent, fin, bien écrit, prenant, révoltant, efficace.
J'ai déjà entamé le quatrième tome et je suis déjà bien embarquée. La situation à Castelcerf a bien changé. Plus rien n'est comme avant et je ne sais pas comment va faire Fitz pour venger le roi.

" Ce massacre final fut empreint pour moi d'un bonheur violent et sauvage. J'ignorais où se trouvait la limite entre Œil-de-Nuit et moi.; je savais seulement que nous avions vaincu et que nous étions tous deux saufs. Nous nous désaltérâmes longuement au seau d'un puits communal et je lavai le sang de mes mains et de mon visage, puis nous nous assîmes, le dos contre la brique du puits, pour regarder le soleil se lever au dessus de l'épaisse brume qui recouvrait le sol. Œil-de-Nuit était chaud contre moi et nous ne pensions même pas."
(La nef du crepsucule, Robin Hobb, Piment, 2006)

(Source image : Amazon.fr. Rognage sur la jaquette de l'édition Pygmalion)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est très plaisant de te voir avancer dans cette géniale série :D Je me souviens de ce que j'avais ressenti quand je les avais découvert, et en plus les trois premiers sont mes préférés de tous les temps !

Bonne lecture pour le quatrième \o/