mercredi 29 mai 2013

Raison et sentiments

Ma raison : Non, mais, t'es pas bien! te lancer là-dedans, alors que ton mois de juin est saturé, plein, rempli ...

Mon cœur : Je sais, je sais ... Mais je ne peux pas ne pas y participer!

Ma raison : Tu ne peux pas? Et bien, oblige-toi! Non, mais, dans quel monde vivons-nous?

Mon cœur : Ce n'est pas très grave si je n'ai que peu de temps ... Participer un peu, c'est déjà pas mal!

Ma raison : Ah c'est nouveau ça! Faire les choses à moitié! 

Mon cœur : Mets-toi à ma place! Tout un mois de partage sur l'univers anglais, la littérature, le cinéma, etc ... Je ne peux pas résister! J'ai essayé pourtant, mais je ne peux pas!

Ma raison : Et bien, fais ce que tu veux, tête de mule ... Mais tu auras l'air bien bête avec ton pauvre et unique billet publié ... Je ne sais pas où tu trouveras le temps, mais fais-le ... vu que tu n'en fais qu'à ta tête! 

Mon cœur : Je vais le faire et en plus, j'ai bien l'intention d'en profiter et de savourer ... 


Bref! Je ne sais pas trop ce que ça va donner mais je participe au mois anglais. Et j'en suis ravie! Merci à Lou et Titine de m'accepter dans la bande si tardivement. 
J'ai pourtant longtemps hésité. Mais le cœur a gagné. 
Je n'ai aucune idée claire de ce que je vais publier ... On verra. La seule participation dont je suis sûre, c'est celle d'une LC pour le 30 juin de Miss Mackenzie d'Anthony Trollope

Enfin, bref, je finis la série Millénium (tout de même) et feu ... c'est partie pour le mois anglais!
Les beaux logos de nos deux organisatrices de choc.

samedi 25 mai 2013

La famille Addams ... en pire!

Millenium Tome 1
Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
Stieg Larsson


Edition France Loisirs, 2009

Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans.
Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.

Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire...
Promis, je ne révèle rien ... 
Comme toujours, je découvre les grands succès avec plusieurs trains de retard. Mais j'aime ça. Et je ne changerai pas cette habitude. J'achète souvent les succès (qui me tentent ... Il y en a peu) au moment où tout le monde les lit, mais je ne les ouvre que plusieurs années après, lorsque je ne les croise plus dans les transports, que je n'en entends plus parler. Les 7 tomes de Harry Potter ont subit ce sort, Les piliers de la terre attend toujours dans ma bibliothèque, Hunger games sera dévoré dans quelques temps et Le trône de fer aussi. 
Je sais que je suis loin d'être un cas isolé et que d'autres se reconnaîtront. 
Bref! Et si on parlait de ce premier tome de Millenium
Comme vous le savez, je ne lis que peu de thrillers. A part les vieux policiers à la Agatha Christie, je ne suis pas une fan de ce genre, mais il y a des exceptions. Ce fut le cas pour Shutter island, il y a quelques années et c'est aussi le cas aujourd'hui pour la trilogie Millénium
Je n'irai pas par quatre chemins, j'ai adoré. Alors oui, Stieg Larsson est parfois un peu maladroit dans son style. L'écriture tient, par moment, plus du rapport de police que d'un texte littéraire et il donne parfois des détails qui franchement à part tuer le rythme général ne sert pas à grand chose : " Le sac à dos contenait son Apple iBook 600 blanc avec son disque dur de 25Go et 420 Mo de mémoire vive, fabriqué en janvier 2002 et pourvu d'un écran de 14 pouces " (p223). Je n'ai pas envie de l'acheter ton truc, pétard! Mais étrangement, c'est bien écrit. Oui je sais, l'art de la contradiction. Le texte est fluide, ça coule, c'est intelligent et j'ai complètement embarqué dans cette sombre histoire
J'ai un peu ressenti la même chose que pour ça de Stephen King. Malgré l'horreur de l'histoire, j'ai eu envie de faire partie de l'équipe de Mikaël et Lisbeth. J'ai aimé leur relation, leur quotidien, leurs sandwichs et leur tasse de café à 2h du matin. 
Le gros point positif de ce roman est pour moi les personnages. Ils sont tous bien vivants, réels. Mikaël est très attachant, plein d'humour Il n'est pas un héros caricatural, beau gosse, musclé et indépendant. Il accepte l'aide qu'on lui propose, n'est pas un pro des armes à feu, se retrouve dans des situations franchement glauques et il ne sait pas vraiment comment s'y prendre pour en sortir. Il est profondément bon, simple et humain. Mais bien sûr, LE personnage remarquable qu'à crée Larsson reste Lisbeth Salander. Chapeau bas! Quelle complexité! Un personnage mystérieux, violent, écorchée, instable, désagréable et pourtant, émouvant, touchant, bouleversant. Une femme que l'on a envie d'aider, de prendre dans ses bars (même si les chances qu'elle nous casse le nez sont grandes). Un grand personnage de littérature. Et puis, il y a les autres, Erika, Henrik, Cécilia, Harriet (absente mais très présent tout de même). Chacun joue un rôle particulier, est un être à part entière avec sa personnalité. 
Quant à l'intrigue! Un mot : addictive. Pourtant, Steig Larsson prend son temps. L'intrigue commence à s'accélérer et à devenir haletante qu'à la moitié du roman. J'ai aimé cette mise en place de l'ambiance. Que Mikaël galère à trouver des réponses durant ses premiers mois sur l'île est logique sachant que la disparition de Harriet est restée sans réponse durant quarante ans. Si les nœuds avaient commencé à se défaire trop rapidement, Millénium ne m'aurait pas autant conquise. Tout est maîtrisé.
Je n'ai même pas cherché à découvrir le dénouement. J'ai laissé Larsson construire le puzzle pièce par pièce. Tout se tient, tout est bien huilé. Stieg Larsson a beaucoup d'imagination, mais il la gère, la maîtrise, ne se laisse pas emporter
Je peux comprendre ceux qui n'ont pas continué la série car Les hommes qui n'aimaient pas les femmes à une fin bien à lui. L’énigme de la disparition de Harriet est résolue lorsque l'on tourne la dernière page. Quant à moi, j'ai envie de retrouver Lisbeth et Mikaël, savoir ce qui leur arrive, découvrir le passé de Lisbeth même s'il semble terrible. Ils sont devenus mes amis. Je ne veux pas les laisser là. Et puis, je veux que Stieg Larsson joue de nouveau avec mes nerfs, ma patience et mon sommeil (j'ai terminé ce tome à 2h du matin et j'ai enchaîné avec le tome 2 quelques minutes supplémentaires). 

"  Sa bouche était large, son nez petit et ses pommettes hautes, ce qui lui conférait un vague air d'Orientale. Ses mouvements étaient rapides et arachnéens et, quand elle travaillait à l'ordinateur, ses doigts volaient d'une façon presque surexcitée sur les touches. Son corps était voué à l'échec pour une carrière de mannequin, mais avec un maquillage adéquat, un gros plan sur son visage n'aurait déparé aucun panneau publicitaire. Sous le maquillage - parfois elle arborait un répugnant rouge à lèvres noir -, les tatouages et les piercings elle était... disons... attirante. D'une manière totalement incompréhensible."(Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, Stieg Larsson, France loisirs, 2009)

(Source image : xooimage.com)

lundi 20 mai 2013

N'oubliez pas que vous aussi, un jour, vous serez jugés ...

Le cavalier suédois
Léo Perutz
Libretto, 2011.

Aux confins de l’Europe centrale, sur les frontières de l’ancien empire germanique, entre Silésie, Bohême et Pologne, à une époque (le début du XVIIIe siècle) marquée par la guerre, les dévastations et les pillages, sur une terre de désespoir et de misère, livrée aux ravages des armées, aux brigandages et à la famine, un voleur aux abois, un réprouvé perdu au milieu de nulle part, grâce à un hasard ambigu, choisit de changer de peau, de prendre la place d’un autre.
(étrangeslectures.fr)

Dans la pure tradition des romans d'aventure, Le cavalier suédois nous offre 200 pages pleines de fougue, de mouvements et de complots. Ce roman de Léo Perutz tient toutes ses promesses. Et même un peu plus. On y croise des revenants, des anges et les héros ont des prémonitions pour le moins inquiétantes. Il n'y a pas de pages de trop, pas de superflus. Un petit roman où il fait bon de se nicher et qui se lit tout seul. Dans la même veine que Le maître de Ballantrae de Stevenson, Le cavalier suédois est bourré de charme. 
Je n'ai pas réussi à haïr le voleur. Et je ne pense pas d'ailleurs que Léo Perutz désire que l'on le prenne en grippe. On a pitié de lui. Je l'ai aimé et je l'ai plains. Une belle histoire au bout du compte. 
J'ai entendu parler de "suspense haletant" au sujet de ce roman. Je ne partage pas cet avis. Je parlerai plus d'une intrigue captivante et extrêmement bien menée. J'ouvrais toujours Le cavalier suédois avec intérêt et bonheur, mais le suspense n'est pas haletant au point de ne plus pouvoir le poser une fois commencé. Tout s'emboîte, tout est logique sans pour autant être téléphoné. Une affaire rondement menée. Tout est bien dosé.  
J'ai adoré l'introduction et ses échos lors du dénouement. Le début et la fin sont pour moi les instants les mieux réussis, les mieux pensés. 
Pour moi, Le cavalier suédois est un petit bonbon délicieusement aventureux qu'il faut absolument lire. Je rêverai de le voir adapté au cinéma. Un scénario sublime, une plume captivante et intelligente. Un roman plein de charme.

"Mais parfois, lorsque le Cavalier suédois chevauchait à travers champs et mesurait de regard l'étendus de ses terres, une ombre passait sur son âme, tel le vent froid de la nuit : il avait le sentiment que ce qu'il nommait son bien, les champs, les pâtures, les prairies où les bouleaux jetaient leur note claire, les blés qui levaient, la rivière serpentant à travers les herbages et, là-bas, la maison, le domaine, la femme qu'il aimait et l'enfant pour lequel il tremblait - tout cela ne lui appartenait pas en propre : on le lui avait confié pour un temps... et il devrait le rendre. Et plus le soleil rayonnait alentour, plus la nuit s'épaississait en lui". 
(Le cavalier suédois, L. Perutz, Libretto, Phébus, 2011)

(Source image : l.ha.free.fr Aivazovsky, Moulin à vent sur le rivage)

lundi 13 mai 2013

« Quand ils se sont crachés à la figure, ils se débarbouillent avec, pour faire croire qu’ils sont propres. »

Pot-Bouille
Emile Zola

Livre de poche, 1961.

L'histoire d'un immeuble dans le Paris embelli, policé, moralisé, rentabilisé par la révolution haussmannienne. Le propriétaire, les locataires, le terrible concierge, des employés «résignés comme des chevaux de manège», un architecte qui trompe sa femme, deux ou trois femmes hystériques, des gamines vicieuses, des «troupeaux de demoiselles à marier», des thés musicaux : pas de drame mais la ménagerie sociale d'une époque au grand complet, «la pourriture d'une maison bourgeoise, des caves au grenier». Et, derrière le décor «Beaux-Arts» de la façade, le trou infect de la cour où la «rancune de la domesticité» vomit «les ordures cachées des familles». «Toutes les baraques se ressemblent, conclut l'une des bonnes. C'est cochon et compagnie.»

Mon neuvième Rougon-Macquart après : La curée, L'assommoir, Nana, Au bonheur des dames, Germinal, La terreLe rêve et La bête humaine.

Cela faisait plus de deux ans (depuis Germinal) que je n'avais pas ouvert de Zola. Le manque devenait dur à supporter. Lorsque je passe trop de temps sans lire un de mes auteurs chouchous, l'envie se fait soudaine, violente, il faut que j'en ouvre un, tout de suite, maintenant, si bien que je suis incapable de lire autre chose. Le monde de Zola est venu me hanter récemment et je n'ai pas pu faire autrement que d'ouvrir un Rougon-Macquart. Possédant (en plus de ceux déjà lus) La joie de vivre, Une page d'amour et Pot-Bouille, mon choix s'est porté sur ce dernier, ayant adoré Au bonheur des dames, je tenais à connaître les débuts d'Octave Mouret.  
Pot-Bouille traite des vices des maisons bourgeoises, pleines de faux semblants et d'apparences. J'ai trouvé à ce roman des échos à ma lecture récente du Journal d'une femme de chambre de Mirbeau. Comme toujours, je me suis laissée aller dans le monde noir de Zola. D'une nature optimiste et joyeuse, je m'étonne parfois d'aimer à ce point Zola. Pot-Bouille ne nous offre aucun sentiment noble, délicat, dénué d'ambition, de folie ou de corruption. Mais, que voulez-vous, c'est écrit avec tant de génie, d'intelligence, c'est si fouillé, si complexe que je ne peux que plonger totalement dans ses romans. 
Pourtant Pot-Bouille ne vient pas en tête de mon podium Zolien. Certains passages sont assez longs. Moi qui me délecte des interminables descriptions zoliennes ou balzaciennes, j'ai trouvé Pot-Bouille parfois un brin bavard. Alors qu'aucune page du Bonheur des dames, de La terre ou encore de L'assommoir ne m'a parut ennuyeuse, inutile ou en trop, Pot-Bouille m'a parfois laissé ce sentiment. Mais, je vous rassure, je ne parle pas de la majorité du roman. Pot-Bouille se lit vite, il est passionnant et je le compte comme un excellent Rougon-Macquart. Certaines scènes, surtout les dernières (je pense notamment à la faute de Berthe ou encore à cette malheureuse Adèle, seule dans sa chambre), sont époustouflantes, des scènes comme seul Zola sait les écrire. Des images qui nous hantent à vie comme celle d'Etienne dans la mine, la bagarre de Gervaise au lavoir, la scène de violence au début de la La bête humaine, Renée près de la fenêtre à la fin de La curée ... 
J'ai découvert un Octave Mouret bien différent de celui du Bonheur des dames. J'ai été très étonnée de rencontrer un jeune homme avec peu de morale, utilisant les gens (les femmes) comme ça lui chante, les prenant, les jetant, les manipulant. Est-ce vraiment lui qui tombera quelques années plus tard amoureux de la douce et tendre Denise? 
Autre détail (insignifiant pourtant), les scènes où Madame Campardon s'installe dans son lit pour lire Dickens. Un délice! 

Zola restera toujours Zola. Je l'aime. Il reste un de ceux qui m'ont ouvert les portes de la littérature, tout juste adolescente. Alors je lui pardonne mille fois les quelques pages un peu longues de son passionnant et décadent Pot-Bouille.


L'abbé Mauduit, resté un moment seul, au milieu du salon vide, regardait de loin l'écrasement des invités. Son visage gras et fin exprimait une tristesse. Lui qui confessait ces dames et ces demoiselles, les connaissait toutes dans leur chair, comme le docteur Juillerat, et il avait dû finir par ne plus veiller qu'aux apparences, en maître de cérémonie jetant sur cette bourgeoisie gâtée le manteau de la religion, tremblant devant la certitude d'une débâcle finale, le jour où le chancre se montrerait au plein soleil. Parfois, des révoltes le prenaient, dans sa foi ardente et sincère de prêtre. Mais son sourire reparut, il accepta une tasse de thé que Berthe vint lui offrir, causa une minute avec elle pour couvrir de son caractère sacré le scandale de la fenêtre; et il redevenait l'homme du monde, résigné à exiger uniquement une bonne tenue de ces pénitentes qui lui échappaient et qui auraient compromis Dieu."
(Pot-Bouille, Emile Zola, Livre de poche, 1961)

(Source image : larousse.fr)

samedi 4 mai 2013

*Index des romans commentés*

Répertoire 
(c'est ici désormais)





Alain-Fournier



Amadou Amal Djaïli





Azoulai Nathalie





Baker Jo








Barbey d'Aurevilly Jules 





Baricco Alessandro





Beauvoir Simone de




Berberova Nina

L'accompagnatrice


Berest Claire et Anne

Gabriële




Blackwood Caroline




Bowles Paul


Braddon Mary Elizabeth









Broughton Rhoda


Bryan Ashley







Butler Nickolas

Retour à Little Wing




Camus Albert



Capote Truman



Carleton Jetta

Les fleurs de lune




Chateaubriand François-René












Conrad Joseph

Lord Jim

Conroy Frank





Dabos Christelle

La passe-miroir : Tome 1 Les fiancés de l'hiver




Delerm Philippe




Dhôtel André










Duong Thu Huong








Eugenides Jeffrey






Foenkinos David





Fellowes Julian




Fowler K. J 


Franzen Jonathan



Gogol Nicolas





Gougaud Henri





Grahame Kenneth





Grimm 



Hanff Helene





Hawthorne Nathaniel


Hegland Jean





Holst Hanne-Vibeke



Hug Nathalie





Hurst Fanny





Huth Angela



Juliet Charles





Kasischke Laura





Kawakami Hiromi





Kent Hannah



Keegan Claire



Ladjali Cécile





Larsson Stieg



Laurens Camille 

Fille



Ledig Agnès




Le Tellier Hervé



Levin Ira 





Lewisohn Ludwig

Le destin de Mr Crump


Lieutaghi Pierre



Lindgren Astrid





Luca Erri de 



Lund Karsten

Le marin américain




Mann Thomas

Les Buddenbrook

Marai Sandor


Marivaux 



Markandaya Kamala





Maynard Joyce


Meyer Philipp





Mosby Katherine






Nohant Gaëlle








Opie Amelia





Pagnol Marcel

L'eau des collines : Jean de Florette  et Manon des sources



Perez-Reverte Arturo



Perkins Gilman Charlotte



Perutz Leo




Plath Sylvia



Preston Caroline





Pulkiinen Riika




Radcliffe Hall Marguerite 


Rosnay Tatiana de 


Roth Joseph









Salminen Sally





Sanmartin Fenollera Natalia





Schnitzler Arthur






Shimazaki aki

Le poids des secrets : 1 - Tsubaki
2 - Hamaguri
3 - Tsubame
4 - Wasurenagusa
5 - Hotaru




Simonson Helen



Steinbeck John 




Stine R. L





Strayed Cheryl





Taylor Elizabeth





Tournier Michel



Trollope Anthony


Undset Sigrid 





Van der Linden Sophie









Von Arnim Elizabeth







Webb Mary

Sarn
Wells H G


Wentworth Patricia







Wilde Oscar






Winckler Martin 


Wolkenstein Julie



Zafon Carlos Ruiz




La belle fauconnière (Ténébreuse Tome 3)