samedi 24 juin 2017

Cadeaux de moi à moi!

J'ai la joie de vous annoncer ma réussite au concours de professeur des écoles!

Je tenais à me féliciter pour cette année de dur labeur et de courage. 
Je suis donc allée en virée en librairie et je me suis offert de nouveaux petits trésors. J'ai profité d'être seule pour errer dans les rayons. 
Autant dire que ce fut dur de choisir car énormément de romans me tentaient, mais je me suis arrêtée sur 8 romans. Je suis ravie de mes choix.

Marya une vie de Joyce Carol Oates. Depuis ma lecture de Nous étions les Mulvaney, j'aime cette grande plume de la littérature américaine. Je possède 3 romans non lus d'elle, mais ce sont des pavés et je ne trouve jamais le temps de m'y plonger. J'ai donc choisi un roman plus court pour pouvoir retrouver bientôt cette auteure que j'aime tant. L'histoire d'une jeune fille qui se réfugie dans les études et les livres, tout pour me plaire. 

Lord Jim de Joseph Conrad. Je n'ai jamais lu cet auteur souvent décrit comme ardu. J'ai été intriguée par ce texte.

A la grâce des hommes de Hannah Kent. J'avais repéré ce roman depuis sa sortie. L'histoire vrai d'Agnes Magnúsdóttir, dernière femme condamnée à mort en Islande. Je suis attirée par cette île envoûtante et l'histoire me tente.

Un barrage contre le pacifique de Marguerite Duras. Je n'ai lu que 3 fois Duras, mais j'ai été à chaque fois emportée par son style. Depuis ma lecture de L'amant de la Chine du nord il y a quelques années, je tiens à découvrir davantage cette plume de la littérature française.


Avril enchanté d'Elizabeth Von Armin. Noté depuis un demi siècle. J'avais adoré Vera, j'ai hâte de retrouver cette auteure dans ce roman qui a l'air délicieusement pétillant.

Le maire de Casterbridge de Thomas Hardy. Nommez Thomas Hardy et c'est une foule d'images qui m'envahissent. En seulement 3 lectures (Tess d'Urberville, Une femme d'imagination et surtout Jude l'obscur), je suis en amour pour cet auteur. 
Je voulais Loin de la foule déchaînée, mais il n'y était pas. Je me suis rabattue sur Le maire de Casterbridge, sans déception car il a l'air aussi sublime.

Correspondances De Woolf et Sackville-West. J'adore lire des lettres. Les romans épistolaires me ravissent et j'aime les correspondances. C'est tout naturellement que j'ai craqué pour la correspondance de ces deux auteurs que j'aime. Je pense "grignoter" quelques lettres par ci par là.

La vie d'Arséniev d'Ivan Bounine. Je ne connaissais pas du tout jusqu'à ce qu'Eliza nous offre un sublime avis sur ce roman. 

Voilà mes emplettes!
J'ai failli craquer aussi pour Les enfants Jeromine de Ernst Wiechert, Le voyage d'Anna d'Henri Gougaud, La vie devant soi de Romain Gary, Les braises de Sandor Marai et tant d'autres .... Mais il faut être raisonnable! 8, c'est déjà beaucoup!

jeudi 22 juin 2017

Au son des matines

La cité des cloches
Elizabeth Goudge

Livre de poche, 1969.

Blessé de guerre, Jocelyn s'installe à Torminster chez ses grands-parents. Bientôt envoûté par la ville, il ouvre une librairie dans l'ancienne maison d'un mystérieux écrivain, Ferranti. 

Elizabeth Goudge a une plume douce et sensible et ce fut un plaisir de la retrouver. Je confesse cependant que La cité des cloches ne fait parti de mes romans préférés de Goudge. Je lui préfère largement Le pays du dauphin vert, La colline aux gentianes ou Le jardin de Belmaray. Bien que cette histoire soit envoûtante et les personnages attachants, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman. (Après, je sais que ça vient principalement de mon état d'esprit trop occupé par les épreuves orales de mon concours). J'ai mis plusieurs semaines à le lire et ma lecture était hachée. Je pouvais passer 4 jours sans l'ouvrir, ce qui n'aide pas à l'immersion. 
La cité des cloches est un texte doux et calme. J'ai aimé la petite ville de Torminster et ses habitants. Même si je n'ai pas été happée par l’énigme "Ferranti", j'ai lu avec plaisir les pages de ce roman sensible. Le personnage que j'ai adoré est Henriette, pleine de vie et très émotive, j'ai aimé l'accompagner dans ses aventures. Elle tient le lecteur par la main et l'amène avec elle.
Un roman à découvrir. Une auteur à lire d'urgence.
" Je crois que cela durera, répondit Grand-Père. J'ai remarqué que, lorsque les gens ont commencé à lire, ils continuent. Ils commencent parce qu'ils s'y croient obligés, mais ils continuent parce que cela leur plaît. Oui. Ils s'aperçoivent que cela élargit leur vie. Nous sommes tous affamés de vie, et la brièveté de notre existence ne peut nous apporter tout ce que nous souhaitons; car le temps est trop court et nos facultés trop faibles. Mais, dans les livres, nous goûtons la vie par procuration."(La cité des cloches, E. Goudge, Livre de poche, 1969, p154)
(Photos; Romanza2017)

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